Pourriez-vous nous présenter le projet « Binôme et transparence » ?
Marine Galibert : En redécouvrant les plexiglass, Nathalie Veyssière a souhaité sublimer ces objets qui, pour beaucoup de résidents, étaient encore source de craintes et d’inquiétudes. En partenariat avec une art-thérapeute, elle a alors imaginé des ateliers d’arts plastiques prenant directement ces barrières pour support, et au sein desquels les participants étaient installés l’un en face de l’autre. Cinq ateliers ont été organisés entre septembre et octobre 2023, ce qui a permis de varier les profils des contributeurs : suivant les sessions, les résidents pouvaient interagir avec des soignants, d’autres résidents, des familles et même des enfants de Pornic.
Quels ont été les retours des participants ?
L’initiative a été très valorisée par les résidents, mais aussi très favorablement accueillie par les familles et les soignants – ces derniers saluant un projet innovant et vecteur de lien social. Celui-ci est d’ailleurs essentiel, il fait partie intégrante du soin et du prendre soin. Je soulignerai particulièrement ici la qualité de la réflexion commune qui a permis de proposer des séances adaptées aux capacités des résidents, afin qu’il n’y ait pas de sensation d’échec mais plutôt un sentiment d’auto-efficacité bénéfique à tous.
Ce projet prenait pour toile de fond la crise sanitaire et le Covid-19. En tant que psychologue, percevez-vous encore l’impact de la maladie au sein de la résidence ?
Le Covid-19 n’a pas disparu, il est encore présent, ici comme ailleurs. Néanmoins, la situation a énormément changé, et il n’y a pas de crainte particulière par rapport au virus, du moins pas autant qu’aux premiers mois. Cela dit, au-delà de la maladie, c’est surtout la période qui a laissé des traces quand, au plus fort de la crise sanitaire, les restrictions étaient importantes et les visites familiales interdites. Ainsi, si le port du masque, aujourd’hui récurrent, n’est pas spécifiquement relié à cet épisode particulier dans l’imaginaire collectif, d’autres objets plus emblématiques, comme justement les plexiglass, lui sont entièrement associés. Détourner ces articles est à mon sens un bon moyen pour assimiler un événement et se projeter vers l’avenir.
> Article publié dans l'édition de janvier d'Ehpadia à lire ici.
Marine Galibert : En redécouvrant les plexiglass, Nathalie Veyssière a souhaité sublimer ces objets qui, pour beaucoup de résidents, étaient encore source de craintes et d’inquiétudes. En partenariat avec une art-thérapeute, elle a alors imaginé des ateliers d’arts plastiques prenant directement ces barrières pour support, et au sein desquels les participants étaient installés l’un en face de l’autre. Cinq ateliers ont été organisés entre septembre et octobre 2023, ce qui a permis de varier les profils des contributeurs : suivant les sessions, les résidents pouvaient interagir avec des soignants, d’autres résidents, des familles et même des enfants de Pornic.
Quels ont été les retours des participants ?
L’initiative a été très valorisée par les résidents, mais aussi très favorablement accueillie par les familles et les soignants – ces derniers saluant un projet innovant et vecteur de lien social. Celui-ci est d’ailleurs essentiel, il fait partie intégrante du soin et du prendre soin. Je soulignerai particulièrement ici la qualité de la réflexion commune qui a permis de proposer des séances adaptées aux capacités des résidents, afin qu’il n’y ait pas de sensation d’échec mais plutôt un sentiment d’auto-efficacité bénéfique à tous.
Ce projet prenait pour toile de fond la crise sanitaire et le Covid-19. En tant que psychologue, percevez-vous encore l’impact de la maladie au sein de la résidence ?
Le Covid-19 n’a pas disparu, il est encore présent, ici comme ailleurs. Néanmoins, la situation a énormément changé, et il n’y a pas de crainte particulière par rapport au virus, du moins pas autant qu’aux premiers mois. Cela dit, au-delà de la maladie, c’est surtout la période qui a laissé des traces quand, au plus fort de la crise sanitaire, les restrictions étaient importantes et les visites familiales interdites. Ainsi, si le port du masque, aujourd’hui récurrent, n’est pas spécifiquement relié à cet épisode particulier dans l’imaginaire collectif, d’autres objets plus emblématiques, comme justement les plexiglass, lui sont entièrement associés. Détourner ces articles est à mon sens un bon moyen pour assimiler un événement et se projeter vers l’avenir.
> Article publié dans l'édition de janvier d'Ehpadia à lire ici.
Médailles d’argent et de bronze
Pour sa médaille d’argent, le trophée Incroyable Talent a primé l’EHPAD Les Jardins de Grasse pour « Le potager de M.G », un projet créé avec un résident et sa famille. La médaille de bronze a pour sa part été attribuée à la Résidence Campel de Toulouse pour « Le désir n’a pas d’âge », une initiative ayant mené à la création d’un recueil de nouvelles imaginées par les résidents.
Pour sa médaille d’argent, le trophée Incroyable Talent a primé l’EHPAD Les Jardins de Grasse pour « Le potager de M.G », un projet créé avec un résident et sa famille. La médaille de bronze a pour sa part été attribuée à la Résidence Campel de Toulouse pour « Le désir n’a pas d’âge », une initiative ayant mené à la création d’un recueil de nouvelles imaginées par les résidents.